602pp
format 12,3 x 20,5 cm
Edition entièrement recomposée.
Ouvrage de politique réaliste très complet, il est un des textes fondamentaux de l'anti-personnalisme.
"Il est peu de questions sur lesquelles un thomisme à courte vue ait écrit plus de sottises depuis trente ans que sur les rapports de l'individu et de l'Etat. Aussi le R. P. Lachance a-t-il rendu à la pensée catholique un service opportun et précieux en consacrant deux volumes à dégager d'une façon approfondie la pensée de saint Thomas sur la question. Le P. Lachance connaît saint Thomas ; il connaît le thomisme, les origines de la pensée thomiste, ses relations avec la pensée aristotélicienne. Et il appuie chacun de ses dires sur des textes nombreux.
"L'auteur réduit à néant, en passant, la distinction, si chère à un certain nombre de publicistes catholiques, entre personne et individu, et il expose longuement, avec insistance, à quel point l'idée du devoir social imprègne toute la morale de saint Thomas. La vie en société étant une exigence fondamentale de la nature humaine, l'homme ne pouvant atteindre sa perfection sans la société, on ne peut étudier l'individu, ni déterminer la règle morale, sans y trouver au premier plan l'exigence de la vie sociale et, par conséquent, le devoir de l'homme de se consacrer au bien commun. La recherche du bien commun apparaît dès lors à saint Thomas comme le sommet de la vie morale sur le plan naturel." (Jacques Leclerc, Revue néo-scolastique de philosophie. 43ᵉ année, Deuxième série, n°66, 1940.)
On le sait, il n'y a pas un thomisme mais des thomismes. L'auteur de ce compte-rendu l'illustre par cet ajout déconcertant : "S'il m'est permis de faire une critique à ce beau travail, je lui reprocherai, comme on peut le faire à beaucoup de thomistes, de n'avoir pas songé à relever ce qu'il y a de périmé dans certaines des conceptions sociales de saint Thomas. Parmi les questions auxquelles s'attache la réflexion humaine, il n'en est sans doute pas auxquelles les temps modernes aient apporté plus d'éléments nouveaux que les questions sociales. Il n'est pas possible que saint Thomas ait prévu tous les problèmes que notre époque soulèverait. Il semble évident qu'il eût formulé avec plus de réserves sa théorie du tout et de la partie, s'il avait écrit au temps de l'organicisme et du fascisme. De même qu'il n'eût jamais écrit de nos jours, sans autre précision : « ... Si un homme devient un danger pour la communauté..., il est louable et salutaire de le mettre à mort afin que le bien commun soit sauvegardé » (IIa IIae, Q. 64, a. 2)."
La pensée politique du Père Lachance a fait l'objet d'un échange d'articles dans le COURRIER DE ROME entre l'abbé Devillers et l'abbé Gleize, prêtres de la Fraternité Sacerdotale saint Pie X). Ces deux textes sont disponibles ici.
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS
PREMIÈRE PARTIE : RÉFLEXIONS DIALECTIQUES, ORDRES ET PERSPECTIVES
CHAPITRE I : L'OPTION DU MAITRE DOMINICAIN
CHAPITRE II : LE SPÉCULATIF ET LE PRATIQUE
CHAPITRE III : NATURE ET GRACE
CHAPITRE IV : ANGLE RÉEL DE VISION
DEUXIÈME PARTIE : LA PERSONNE HUMAINE ET SON INSERTION DANS L’ÉTAT
CHAPITRE V : LE SUJET DE L'ORDRE POLITIQUE
CHAPITRE VI : STRUCTURE MÉTAPHYSIQUE DE LA PERSONNE HUMAINE
CHAPITRE VII : ACCEPTION PSYCHO-PHYSIQUE DE LA PERSONNE HUMAINE
CHAPITRE VIII : ORGANISATION PRATIQUE DE LA PERSONNE HUMAINE
CHAPITRE IX : LE POSSESSEUR POSSÉDÉ
CHAPITRE X : LA SAGESSE DANS LA CITÉ
CHAPITRE XI : GRATUITÉ DE L'INSPIRATION CRÉATRICE
CHAPITRE XII : LE MÉTIER D'HOMME
CHAPITRE XIII : LE SENTIMENT RELIGIEUX
TROISIÈME PARTIE : L’ÉTAT
CHAPITRE XIV : LE PHÉNOMÈNE ÉTAT
CHAPITRE XV : LA SOCIABILITÉ
CHAPITRE XVI : LE BIEN COMMUN
CHAPITRE XVII : LA « FORME » DE L'ÉTAT
QUATRIÈME PARTIE : INDIVIDU ET ÉTAT
CHAPITRE XVIII : LES SERVICES DE L'ÉTAT
CHAPITRE XIX : LE «TOUT» ET LA «PARTIE»
CHAPITRE XX : CONCEPTION SOCIALE DE L'ACTIVITÉ MORALE
CHAPITRE XXI : HUMANISME POLITIQUE ET HUMANISME SOCIAL
INDEX DES NOMS
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